“Le disque met en valeur un instrument glorieux, à l'évidence fait pour Richard Strauss. Dès les premières mesures de Frühling, s'imposent un flux souverain, du grave à l'aigu, et un timbre lumineux, pulpeux. La voix est plutôt lyrique, mais capable d'une grande expansion, sans effort et sans jamais perdre sa ductilité, pour planer au-dessus de la masse orchestrale… Les passages mélismatiques, nombreux dans les Vier Letzte Lieder, permettent à Rachel Willis- Sørensen de déployer des courbes particulièrement sensuelles, avec un aigu toujours rond.”

“The disc highlights a glorious instrument, obviously made for Richard Strauss. From the very first bars of Frühling, a sovereign flow, from low to high, and a luminous, pulpy timbre imposes itself. The voice is rather lyrical, but capable of great expansion, effortlessly and without ever losing its flexibility, to soar above the orchestral mass… The melismatic passages, which are numerous in the Vier Letzte Lieder, allow Rachel Willis-Sørensen to display particularly sensual curves, with an always round high register.”

Opéra Magazine

“Le disque met en valeur un instrument glorieux, à l’évidence fait pour Richard Strauss. Dès les premières mesures de Frühling, s’imposent un flux souverain, du grave à l’aigu, et un timbre lumineux, pulpeux. La voix est plutôt lyrique, mais capable d’une grande expansion, sans effort et sans jamais perdre sa ductilité, pour planer au-dessus de la masse orchestrale… Les passages mélismatiques, nombreux dans les Vier Letzte Lieder, permettent à Rachel Willis- Sørensen de déployer des courbes particulièrement sensuelles, avec un aigu toujours rond.”

“The disc highlights a glorious instrument, obviously made for Richard Strauss. From the very first bars of Frühling, a sovereign flow, from low to high, and a luminous, pulpy timbre imposes itself. The voice is rather lyrical, but capable of great expansion, effortlessly and without ever losing its flexibility, to soar above the orchestral mass… The melismatic passages, which are numerous in the Vier Letzte Lieder, allow Rachel Willis-Sørensen to display particularly sensual curves, with an always round high register.”

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“Les cinq pièces proposées sont parfaitement assorties…Il y a beaucoup de choses à admirer dans la prestation de la soprano américaine ; la moindre n’est pas sa quasi parfaite maîtrise de la langue originale. Elle aborde le redoutable 'Frühling' avec une vaillance crâne, sans laisser de place au doute… Dans 'September', la magie opère totalement ; elle noircit le médium (dernière strophe), entre enfin dans cette zone d’ombre qui sied tant à ces quatre pièces. Avec 'Beim Schlafengehen', la palette des couleurs s’élargit, l’émotion affleure et la tension devient sensible. Tout cela tient à si peu : l’intelligence fine du texte, la capacité à briser la glace et laisser libre cours au lyrisme tout à la fois fervent et maîtrisé. Les moyens vocaux sont immenses. 'Im Abendrot' est un splendide regard vers le passé ; la nostalgie, cette fois, est bien là, servie par un mezzo voce de toute beauté, un équilibre parfait avec les cordes, en support continu. Quant à la Madeleine présentée ici, disons qu’il nous tarde de voir Rachel Willis-Sørensen l’incarner sur scène dans l’intégralité du rôle. L’avant-goût proposé est magnifique.”

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